Résumé du concert/performance de MAYWA DENKI.
MAYWA DENKI est un concept singulier dans l’univers du spectacle et définitivement hors normes.
Leur prestation scènique, que nous avons pu découvrir à la Maison de la culture du Japon à Paris, n’a pas d’équivalent en occident.
En effet, MAYWA DENKI est un collectif de musiciens/créateurs/mécaniciens/démonstrateurs de produits (rayez la mention inutile).
En quelques mots, MAYWA DENKI fut a l’origine une société nippone de sous traitance de produits isolants pour des grandes marques telle que Toshiba et Matsushita Electric. 15 ans après la fermeture de la PME, les deux fils (Nobumishi and Masamichi) du président Sakaichi Tosa de MAYWA DENKI décident de reprendre le flambeau ainsi que l’appellation « MAYWA DENKI » pour créer une compagnie artistique. Désormais seul aux commandes de la « société », Nobumishi est donc le leader charismatique de cette formation/entreprise.
MAYWA DENKI à l’heure actuelle est un collectif impliqué dans un nombre incroyable de domaines. Ces jeunes gens sont, lors de leurs performances scéniques, tous habillés selon la tradition de l’entreprise de l’époque, à savoir en tunique bleue. La formation est tout a fait singulière, puique leurs instruments de musique sont presque tous des machines. Musique faite sur des machines, à l’ouest rien de nouveau me direz vous, mais figurez vous qu’ici il n’est nullement question de Samplers, d’echantilloneurs ou de laptop.
Leurs « instruments de musique », fabriqués par leur soin, sont en fait des machines-robots mécaniques, farfelues, mais surtout d’invraisemblables sources de sons. Ils ont réussi a créer de toute pièces des instruments à percussion, à vent, à cordes, et mêmes un robot chanteur synthétisant parfaitement les modulations d’une corde vocale.
Parmi leurs créations, on peut distinguer trois catégories de produits (qui nous été présentés ce jour-là) : Série NAKI – machines absurdes sur le thème du poisson, Série Tsubaka – instruments de musique originaux, et la série Edelweiss, objets d’art inspirés de fleurs.
Le concert qu’ils ont donné, ou plutôt la « démonstration de produits » consiste en des chansonettes pop, pas forcément toutes très inspirées, mais l’interet de cette prestation réside dans la découverte des sons que peuvent bien produire chacune des machines bizarres qui jonchent la scène de toute part.
Imaginez KRAFTWERK qui aurait trop regardé Dr SLUMP et vous aurez une meilleure idée ce que MAYWA DENKI représente sur scène.
Outre un xylophone en aretes de poisson, une paire de chaussures télécommandée pour faire des claquettes, une harpe de verre en forme de carpe, des klaxons montés en saxophone, une batterie electrique ressemblant a s’y méprendre à une horloge electrique, ou bien une poupée ventriloque s’utilisant comme un pistolet, l’imagination des MAYWA DENKI semble sans limites.
Nobumishi et ses employés (particulièrement doués dans leur rôle d’ouvriers modèles et donc tirant perpétuellement la gueule) présentent puis font la démonstration de chacun des instruments ; parmi les musiciens « véritables » notons celui qui joue vraiment d’un mélodica raccordé a une planche a ampoules (chaque note est symbolisée par une lumière), et le bassiste qui joue sur une basse incroyable munie d’une seule corde.
MAYWA DENKI c’est un peu comme les Poubelles BOYS mais version ingénieurs en robotique comme dans les concours sur E=M6.
Leurs instruments sont vraiment dingues, eux même sont particulièrement allumés, et ce ne sont pas les deux employés/roadies/danseurs qui feront penser l’inverse.
Dans un français assez convaincant, Nobumishi alterne blagues et chansons, mais il invite également les spectateurs à découvrir les produits dérivés multiples, donc les jouets musicaux de la « Famille KNOCKMAN » (à découvrir sur ARTOYZ) mais également le fameux BITMAN, croisement improbable entre un Tamagoshi et un robot danseur virtuel.
Nous avons donc pu découvrir pendant plus d’une heure et demie cette formation culte au Japon dont les jeux de scène, à la fois très militaires et très Monty Pythonesques, accompagnent à merveille les 4 guitares Folk robotisées qui tronent sur l’étage supérieur de la scène.
Un spectacle très impressionnant et vraiment déglingué!
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