SDCC 2006 REPORT / 5e et dernière partie
Suite et fin de notre périple californien.
En dehors des shops et des labels, on pouvait voir également des stands d’artistes au milieu du cercle des Toy Growers. C’est en fait monnaie courante puisque les dessinateurs autopubliés sont légion dans tout le reste du salon. Certains Toydesigners sont donc venus sans étiquette avec leurs propres productions.
Notamment Frank Kozik, qui n’est plus à présenter tant son aura dans le monde du toy est palpable, qu’on aime ou qu’on déteste. L’homme aux animaux cancérigènes a donc ramené ses dernières productions et quelques petites exclusivités et proposait un bon paquet de toys au final. On le sait, le (grand) garçon est ultraproductif et il s’avère très disponible et vraiment passionné.
Dans ses paniers on pouvait trouver le SMORKIN LABBIT 10 POUCES REDRUM ensanglanté, mais également les classic SL10 Glow ; plusieurs versions de son Kaiju IKA GILAS : vert et orange clear, rose clear (superbe), chrome.
N’oublions pas le Dr Bomb Wermacht version, le buste MAO version orange était en préco (impressionnant).
Le petit plus qui fait tout, c’est que Frank a proposé en avant première les premiers exemplaires de LABBIT.
LABBIT c’est tout simplement un Smorkin version 5 pouces, avec 4 accessoires différents à disposer sur la bouche (on a pu voir une glace, des moustaches, une sucette notamment). Simply beautiful ! Certes on peut reprocher l’exploitation d’une idée jusqu’au bout chez Kozik, mais comme à chaque fois, le projet d’après est encore mieux.
A n’en pas douter, ce lapinou tout ce qu’il y a de plus mignon et compact va trouver preneur rapidement lors de sa sortie, programmée à la rentrée.
DEZ EINSWELL, dont on avait pu apprécier le talent lors de customs shows, a présenté ses premières figurines vinyles sur son stand, en compagnie de Slick qui présentait ses Shaolin Monks figures sur lesquelles on reviendra un peu plus tard. Dez donc, proposait une figurine très attrayante : DOODLE BARN, petit personnage que l’on voit régulièrement sur ses illustrations. L'aspect général est très prometteur et un manteau/animal en caoutchouc amovible sera disponible lors de la sortie. Un DOODLE peut donc en cacher un autre. Il y avait deux formats, dont un plus légèrement plus gros que l’autre, gageons que cette figurine est peut-être l’une des meilleures découvertes du salon, nous saurons bien entendu patienter jusqu'à la sortie. Outre les figurines, nous avons pu nous baver sur trois paires de baskets qu’il a dessiné et qui valent vraiment le détour.
Non loin figurait MAX TOY qui hébergeait bon nombre de Kaiju fous production GARGAMEL. Ils présentaient notamment le ZAGARON version Biskup et sa magnifique header card. Plein d’autres monstres fous et colorés pullulaient sur ce stand fort sympathique et naturellement il valait mieux parler japonais pour entamer la conversation.
BWANA SPOONS de PORTLAND – OREGON avait posé ses bagages et ses tonnes de dessins, de magazines, de tee shirts pour ce qui était certainement le stand le plus bordélique mais aussi le plus intéressant du salon. Hormis le fait qu’il sort en conjonction avec Super 7 une superbe figurine intitulée STEVEN THE BAT, ils ont une boutique du nom de GRASS HUT et un fanzine PENCIL FIGHT. Un univers très particulier, inédit, très frais, très foutraque. Un énergumène à suivre de très très près. P’tete aller faire un pèlerinage en Oregon tiens, il fait quel temps la bas ?
TRISTAN EATON a fait un peu chambre à part au SDCC en proposant sa nouvelle figurine YOUR MOMMA, figurine gavée d’accessoires d’une matronne en pyjama, enceinte jusqu’aux dents et avec une massue à la main. La version black limitée à 100 exemplaires à été mise en vente lors d’une soirée dans un bouge ou le DJ de THA DOGG POUND poussait les galettes (DJ de Snoop Dogg). Il a également mis en vente 50 THUNDERMUTT peints à la main qui ont trouvé refuge chez les fans lors de la dédicace TOYTOKYO.
Un autre newyorkais, ANDREW BELL s’était rangé du coté des éditeurs de comics et toute la smala, dessinant frénétiquement et proposant une bonne dose de tee shirts fort sympathiques. Bonne baffe que le ZLIKS géant d’ailleurs.
L’autre activité vinylique parallèle au SDCC venait de la part de Wheaty Wheat.
Persona non grata, ou simple envie d’être au calme ? Toujours est-il que le charmant petit toyshop local 5 AND A DIME les a accueillis pendant ces 5 jours, proposant un barbecue et des boissons en permanence. Des loteries quotidiennes permettaient aux plus chanceux de remporter des figurines rares de WWS (dont le ICE CAT et ICE BUNNY...OUI OUI VOUS AVEZ BIEN LU).
La mise en vente des Zliks d’Andrew constituait déjà une bonne nouvelle et on a pu apprécier la très bonne tenue de ces figurines qui vont débarquer chez nous incessamment sous peu...
Une douzaine de protos étaient présentée, certains nous étaient familiers, d’autres étaient des versions peintes de ces protos et enfin quelques inédits :
Dhall 1.0 par Cam De Leon : nouveau projet de l’artiste darkosurréaliste De Leon qui avait travaillé sur les premiers artworks de Tool et dans les effets spéciaux de nombreux films. Radicalement différent de la production vinylique actuelle, un coté plus sombre, plus intrigant. Dark side of the toy ?
Candy Killer et Doggone par Brian Taylor : deux projets assez rétro par Mr Taylor, Candy Killer a toujours un air plus que jovial et les couleurs sépia donnent à cette figurine un aspect intéressant. Le DOGGONE nous a beaucoup plu pour ce qui pourrait être le premier porte-manteau de designer.
Violet par Kathie Olivas : sublime fillette au visage charmant, très fidèle aux peintures de Kathie. Sans doute le projet le plus excitant de chez WWS.
Dcto par Dacosta Bayley : une forme rondouillarde, un regard déstabilisant, des variantes de couleurs à profusion. Difficile de savoir ce qui se cache derrière cette figurine qui semble inspirée d’un personnage japonais. Jolies couleurs en tout cas. Figurine réellement inédite.
The Phallic Mammary par Phallic Mammary : un toy à connotation sexuelle ? Hum c’est pas le premier...voyons voir ça, un espèce de personnage en forme de pis avec plusieurs mamelles qui dépassent dans des tons roses chairs...à vous de juger...
D’autres protos furent présentés : Sket One et son Buck Eye Rot, Snips par MAD, Ink Slinger par Brandt Peters, Urbanites par Chris Lee, Dolly par MedFed.
Et le Ringo Bear alors ? Eh ben pas là non....vraisemblablement jamais d’ailleurs...snif...
Mais bon ne soyons pas tristes, on en a vu quand même beaucoup pendant ces cinq jours. On a pu goûter à la fièvre californienne sans être malade (quoique, j’ai eu quand même eu du mal à digérer ce guacamole), on a pu faire le plein d’exclus et festoyer avec les acteurs. Le chemin fut long, tout comme ce compte-rendu, et au final on aimerait mieux que l’année prochaine le Comic Con de San Diego émigre Porte de Versailles, ça nous ferait moins de décalage horaire dans la tronche...
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