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Article: James Jean : Le J c'est le S.

James Jean : Le J c'est le S.

James Jean : Le J c'est le S.

Il s'en est fallu d'une lettre pour que James Jean vive dans l'ombre d'un homonyme qui l'aurait écrasé par sa carrière légendaire. Pour autant, le 22 septembre 1979, James Jean sort du ventre de sa mère à Taiwan sans se douter (ou alors il était très précoce) qu'il allait marquer l'industrie du comics et de l'art en général à tout jamais.

Dès 2001, James commence à travailler pour DC comics et Marvel en tant qu'illustrateur de couvertures et c'est ici qu'une explication s'impose pour notre public européen. Si en France comme aux Etats Unis, la bande dessinée est originellement en strip (une bande de 3 ou 4 cases) dans les journaux, elle va dans les deux pays s'émanciper de façon différente.

En France, la bande dessinée devient rapidement un art considéré, mal considéré certes, mais qu'importe, les histoires ont rapidement droit à des recueils, des bds solides qui se rangent dans une étagère au même titre qu'un voltaire ou un Zola. Aux Etats, unis en revanche, si les recueils existent aussi, une des clés des comics book est de se vendre chapitre après chapitre semaine après semaine. La où en France un auteur réalise quasi systématiquement sa couverture, puisqu'il en a une à faire, aux états unis ou sous-traite généralement la tache originellement pour faire gagner du temps aux dessinateurs, puis pour créer des couvertures alternatives avec des noms prestigieux.

Ci-dessus des couvertures par Moebius pour des histoires sur lequel il n'a jamais travaillé.

Mais revenons à James Jean. Tout en travaillant chez les deux préstigieux éditeurs, il va oeuvrer pour divers publications, Time Magazine, Playboy ou des groupes comme Linkin Park

Et puis en juillet 2002, la carrière de James va prendre un tournant qui le fait passer dans une autre dimension grâce à un comics : fables.

Créé par Bill Willingham et Mark Buckingham, cette œuvre majeure du 9e art raconte la vie des personnages de contes qui ont été obligés de se fondre dans le décor New-Yorkais. Merveilleusement dessinée et sublimement écrite, la série perdurera jusqu'à 2015.

Si le contenu fut acclamé (à juste titre), le contenant le fut tout autant puisque James Jean remporta pas moins de 10 prix pour les incroyables couvertures qu'il réalise pour la série. Un florilège de ses couvertures fut même publié tant le travail est colossal (album publié chez Urban Comics dans nos vertes contrées).

Ajoutons à cela les couvertures pour Umbrella Academy qui lui ont aussi valu des prix.

Puis celles de Green Arrow et Batgirl.

Et vous comprendrez que James Jean est un des grands noms de la bande dessinée sans pour autant être un auteur connu du grand public. Depuis 2008, il s'est retiré du milieu pour se concentrer sur la peinture.

Et si vous voulez décorer votre intérieur avec des affiches de bon goût, sachez que nous vous proposons un superbe portfolio du travail de James Jean.


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