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Article: Le cinéma sud-coréen

Le cinéma sud-coréen

Le cinéma sud-coréen

Le cinéma sud-coréen connait un fort engouement dans bien des pays dont la France. Forte d’une génération dorée de cinéastes méconnus et pourtant de grand talent, l’industrie cinématographique Hallyuwood pourrait bien conquérir le monde avec un genre qui lui est propre. On retrouve des films classiques, inspirés des traditions et de la culture coréenne, et depuis une vingtaine d'années, une nouvelle vague de films plus ancrés dans les sujets contemporains et sociaux.
 
Le cinéma coréen apparait pendant la période de l'occupation japonaise. Il devient aussitôt un outil de résistance, investi surtout par des communistes. Na Un-gyu réalise en 1926 le premier film connu, nommé Arirang.
 
 
Après le départ des troupes d'occupation japonaises, en 1945, les thèmes de la résistance anti-japonaise et de la révolution prolétarienne, ainsi que la critique des archaïsmes sociaux, dominent dans les « films de la Libération ». La guerre entre l’URSS et les États-Unis ainsi que la séparation avec la Corée du Nord a forgé en Corée du Sud un cinéma sombre, soumis à une censure marquée. 
 
 
À la fin de la dictature, les réalisateurs sud coréens vont être confrontés à la réticence du public envers les films tendant à une critique sociale. De ce fait, de plus en plus de jeunes réalisateurs vont passer par les films de genre afin de se libérer des traumatismes dus aux années de sacrifice que représente l'après-guerre sud-coréen. De ce mouvement vont se manifester des réalisateurs comme Park Chan Wook, qui est aujourd'hui considéré comme une vraie star dans son pays.
 
 
Depuis 2003 et l’arrivée d’Old Boy ou de Memories of murder sur nos écrans, la fiction sud-coréenne a fait son chemin en Occident.
 
 
 
On découvre ici Oh Dae-Soo, un père de famille sans histoire qui est enlevé un jour devant chez lui. Séquestré pendant plusieurs années dans une cellule privée, son seul lien avec l'extérieur est une télévision. C'est alors qu'il apprend le meurtre de sa femme dont il serait le principal suspect. Il est relâché 15 ans plus tard, toujours sans explication. Oh Dae-Soo est alors contacté  par un inconnu, qui lui propose de découvrir qui l'a enlevé et pourquoi.
 
 
Inspiré du Manga portant le même nom, ce film a été grandement récompensé. On pense notamment au Grand Prix du Festival de Cannes de 2004, mais aussi à des prix pour le meilleur acteur et réalisateur sur l'année 2004 et 2005.
 
 
Avec Memories of Murder, nous avons ici une histoire commençant avec la découverte du corps d'une jeune femme violée puis assassinée en pleine campagne. Deux mois plus tard, d'autres crimes similaires ont lieu. Dans un pays qui n'a jamais connu de telles atrocités, la piste d'un serial killer grandit de jour en jour. Une unité spéciale de la police est ainsi créée afin de trouver rapidement le coupable. Cette dernière est placée sous les ordres d'un policier local et d'un détective spécialement envoyé de Séoul. Devant l'absence de preuves concrètes, les deux hommes sombrent peu à peu dans le doute...
  
La majeur partie de la production cinématographique coréenne se destine tout de même à un jeune public, malgré un nombre important de grands films chaque année. On comprend donc pourquoi les films sud-coréens se taillent une part de plus en plus importante dans les sélections des divers festivals internationaux. L'industrie cinématographique sud-coréenne est aujourd'hui appelée
« Hallyuwood ».
 
 
À l'exception possible de Bollywood en Inde, l'industrie cinématographique coréenne semble être la plus dynamique d'Asie, grâce au soutien du gouvernement qui s'est révélé crucial dans les années 1990. Cela illustre les relations particulières du gouvernement et du secteur privé avec la production de films coréens.
 
Le cinéma coréen est violent et les souffrances physiques comme psychologiques s’entremêlent pour créer une ambiance souvent pesante et malsaine. Du coup de marteau à la séquestration, en passant par la manipulation et le jeu de pouvoir, les films coréens semblent représentent toute la noirceur des relations humaines. 
 
 
Plus récemment, on découvre des films qui ont également marqué le public à leurs sorties. En 2016, Dernier train pour Busan nous présente un monde dans lequel un virus inconnu se répand en Corée du Sud, l'état d'urgence est alors décrété. Les passagers du train KTX se livrent ainsi à une lutte sans merci afin de survivre jusqu'à Busan, l'unique ville où ils seront en sécurité...
 
 
Avec Parasite, sorti en 2019, les différences de classe entre une famille pauvre et une famille aisée apparaissent au grand jour. Lorsque Ki-woo obtient un poste de tuteur chez les riches Parks, il fait en sorte que ses parents et sa soeur soient également engagés au sein de la maison. La famille profite alors du mode de vie luxueux des Parks, mais ils découvrent alors un sombre secret...
 
  
On retrouve alors des personnages principaux corrompus, flemmards, violents, indécis ou encore arrogants… Le héros coréen flirte avec les frontières morales avant de les transgresser complètement, car prêt à tout pour arriver à ses fins. Les rôles secondaires peuvent aussi montrer de multiples facettes et surprendre, avec l'attention particulière qui leur est dédiée.
 
 
De la romance au thriller, en passant par des séries historiques et fantastiques, il y en a pour tous les goûts. Les K-dramas ont des codes bien à eux : des épisodes de plus d’une heure, des thèmes universels tels que l’amour et la famille, une pudeur autour du sexe et de la violence ainsi que des questionnements sociétaux, politiques ou philosophiques. 
 
 
Ce développement est accompagné par un large gain en visibilité dû à la plateforme Netflix. Avec Squid Game, il nous est prouvé qu'avoir une langue différente et une histoire se déroulant à l'autre bout du monde n'est pas un obstacle, mais plutôt un attrait que les séries peuvent utiliser à leur avantage. Elle est devenu la série la plus regardée de l'histoire de Netflix et s'est transformé en phénomène viral porté par les jeux d'enfants et par un protagoniste qui devient le symbole de la lutte pour l'égalité sociale !
 
 
La série a été créée par Hwang Dong-Hyeok, un scénariste et réalisateur sud-coréen. Avec quatre films et un court métrage à son actif, c'est en 2019 qu'il s'est lancé dans le projet colossal qui est de réaliser une série pour la fameuse plateforme de streaming.
 
 
On y retrouve 456 personnes qui ont toutes des difficultés financières dans la vie. Elles sont alors invitées à prendre part à une mystérieuse compétition de survie, avec une série de jeux traditionnels pour enfants, mais avec des issues mortelles. À l'issue de ce jeu, le gagnant se voit gagner le prix de 45,6 milliards de won (soit environ 32 millions d'euros).
 
 
Dans ces 456 personnes, on retrouve Seong Gi-Hong, le personnage principal. Gentil mais un peu naïf, ce dernier a une vie compliquée et se retrouve gérant de de son snack bar. Pour lui, tout commence lorsqu'un homme lui proposa de jouer au "ddakji" contre de l'argent s'il gagnait. Après de nombreux essais, il finit par gagner et l'homme lui donna son argent et une carte avec un numéro à appeler s'il souhaitait participer à d'autres jeux. 
 
 
Durant le jeu, il sympathise avec plusieurs joueurs comme Abdul-Ali et Oh II-nam. Ce dernier n'est d'autre que le créateur du jeu, qui a perdu foi en l'Humanité et n'a pas de scrupule à parier des vies humaines. Après avoir fait fortune dans les prêts, il se mit à s'ennuyer dans sa vie. C'est alors qu'il créa les Squid Game dont la première partie eut lieu en 1988. On y retrouve de nombreuses épreuves telles que le "tir à la corde", le "jeu du calamar" ou le "un, deux, trois, soleil".
 
Lors de cette dernière, les joueurs doivent franchir la ligne dans un délai de 5 minutes. La difficulté réside dans le fait que la poupée faisant le un, deux, trois, soleil est remplie de capteurs qui identifient les joueurs ayant bougé. Ces derniers sont alors directement abattus par des pistolets automatisés.
 
 

Fwen Club s'empare de la terrifiante poupée tueuse qui est plutôt mauvaise joueuse. Haute de 24 cm, cette figurine vous fera patienter jusqu'à la future saison 2 de la série.

Young Hee Vinyl Figure

 Le gagnant du jeu de 2015, Hwang In-Ho devint ensuite le bras droit d'Oh II-nam. Après s'être endetté, il se résigna à participer à une précédente édition et en sorti vainqueur. C'est alors qu'on le retrouve à superviser les jeux, habillé en noir et portant un masque humanoïde également noir. Connu sous le nom de "Front man", c'est un personnage très strict et impitoyable. Il a comme rôle secondaire de diriger l'ensemble des hommes masqués !
 
 
Medicom Toy propose une adaptation de ce mystérieux personnage, dans un format 100% + 400% et 1000% !
 
 
 
 

L'équipe technique est en charge des jeux, sous les ordres de l'organisateur. En fonction de la forme présente sur leurs masques, ils n'ont pas les mêmes rôles. Ils sont répartis en 3 catégories : les carrés, les triangles et les cercles.

Après la fameuse poupée, retrouvons une autre production de Fwen Club, portant cette fois-ci sur les gardes masqués de la série. On retrouve deux figurines hautes de 23 cm avec 3 masques interchangeables.

 

Squid Game Guard Set by Fwenclub

Avec Medicom Toy, on redécouvre les gardes sur l'iconique Bearbrick !

Les gardes portant un carré sont ceux qui donnent les ordres aux autres. Ils sont également chargés de surveiller les joueurs que les autres membres de l'équipe technique, grâce à des caméras de surveillance. Ils s'assurent également que les joueurs ne trichent pas durant leurs épreuves. 
 
 
 
Les gardes portant un triangle sont chargés de la surveillance mais également de l'exécution des joueurs. De ce fait, ce sont les seuls à être armé en plus de l'organisateur.
 
 
 
 
Enfin, les gardes portant un cercle sont chargés du reste des tâches. Ils doivent alors préparer les épreuves, ramasser les corps et les incinérer ou encore distribuer à manger aux joueurs.
 
 
 
 
 
  

Outre Squid Game, voici des séries coréennes qui ont également marqué les esprits. Avec des histoires d'assassins mystérieux, des mini-séries aux thèmes surnaturels et une violence omniprésente, elles méritent d'être regardées !

The Silent Sea

Cette série est un mélange de science-fiction et d'horreur apocalyptique. Il s'agit d'une adaptation du film de 2014 The Sea of Tranquility qui se déroule dans un futur où la Terre n'a plus d'eau et où l'humanité est confrontée à la possibilité d'extinction. Là, un groupe d'astronautes est envoyé dans une station spatiale sur la lune, où une tragédie s'est produite il y a 5 ans, pour collecter un mystérieux échantillon qui a le potentiel de sauver l'humanité. S'ils peuvent survivre pour le ramener… 

 My Name

La mini-série de 8 épisodes met en vedette So-hee Han qui joue le rôle d'une adolescente désespérée, victime de harcèlement à l'école, qui doit devenir une guerrière vengeresse pour survivre seule et se venger d'un incident qui a détruit sa famille...

The Glory

Une ancienne victime d'harcèlement scolaire cherche à se venger en acceptant un poste de professeur principal à l'école primaire de l'enfant du bourreau...

Série à grand succès, sa seconde partie sortira en Mars 2023.

 

À très bientôt pour un nouvel article !

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