Snoopy : une série qui vaut plus d'une cacahuète

Dans la grande famille des comics, les représentants les plus médiatiques, sont bien entendu les super-héros. De Spider-Man à Superman en passant par Batman, Hellboy, Invincible ou encore les anti héros de The boys, ils sont partout et inondent le marché de tout un tas d’aventures.

Pour autant, les comics ne se limitent pas à ca et de Calvin et Hobbes à Walking Dead ou encore Y the last man, tout un univers existe en dehors de ces énormes franchises.

Si ici, on adore les gens en collant qui distribuent des bourres pif, il est salvateur de prendre une petite pause et de parler d’un pilier du comics, et même de la bande dessinée mondiale : Peanuts.

Si le titre ne vous dit rien, c’est parce qu’en France nous connaissons cette saga sous les noms de Snoopy, Snoopy et les Peanuts, Snoopy et le petit monde des Peanuts ou Charlie Brown

Tout commence par un auteur : Charles Monroe Schulz. Fils d'immigrés (son père est Allemand, sa mère Norvegienne.), il naît en 1922, puis une fois sa scolarité "classique" achevée ses parents l'inscrivent par correspondance à la Federal School of art. 3 ans plus tard, il en sort diplômé, mais est immédiatement appelé par l'armée pour aller combattre en Europe. Au même moment, sa mère décède d'un cancer. Une fois revenu, il se décide à travailler dans l'édition et bosse pour timeless topix (une maison d'édition catholique) sous la signature de Sparky.

Entre 1947 et 1950 il va aussi écrire (toujours sous le nom de Sparky) un strip hebdomadaire intitulé Li'l Folks pour le compte du Saint-Paul Pioneer Press, un journal de sa ville natale. Payé 10 $ par semaine, Schulz va demander une augmentation au bout de deux ans, se voir refuser cette augmentation et donc quitter le journal.

Cette même année 1950, UFS (United Feature Syndicate) le contacte et fait part de son intérêt pour le travail de l'artiste. Schulz par alors pour New-York et propose une version remaniée de Li'l Folks. Le 2 octobre le premier strip Peanuts est publié. Pour la petite histoire, Schulz voulait appeler sa BD "Good Ol' Charlie Brown" mais United Feature imposa le nom Peanuts à l'auteur, nom qu'il détestait par-dessus tout, ayant l'impression que ça insultait son humour tout en finesse.

Dès le début, un format de 4 cases peu encombrant est imposé à Schulz en raison d'une pénurie de papier et d'économie d'espace. Si Snoopy n'apparaît pas dans la première histoire, il fait son apparition dès le 4 octobre 1950

Schulz va, strip après strip affiner son univers, faisant apparaître en fin d'année les dentelures noires sur le T-shirt de Charlie Brown, puis Violette et Schroeder en 1951 et Lucy et Linus en 1952. 1952, c'est aussi l'année durant laquelle Schultz publie sa première planche dominicale qui occupe la moitié d'une page de journal et lui permet donc de s'affranchir de la contrainte des 4 cases.

Publié dans plus de 40 journaux, Peanuts devient peu à peu connu du grand public au point que Kodak fait des personnages les stars d'un manuel d'utilisation photographique : The Brownie Book of Picture Taking

Nous sommes désormais en 1965, la série est publiée dans plus de 350 journaux, mais aussi à l'étranger ( Peanuts a par exemple été publié dans Spirou dès 1962.), a remporté de nombreux prix dont celui du "meilleur strip humoristique de l'année" par la National Cartoonist Society et les Peanuts font même la une du Time Magazine (avant de faire celle de Life Magazine deux ans plus tard)

1965, c'est aussi l'année à laquelle le premier TV special des Peanuts (A Charlie Brown Christmas) débarque sur le petit écran raflant ainsi un Emmy awards et plus de cinquante millions de spectateurs.

En 1975, Snoopy et ses amis fêtent leur 25e anniversaire et sont dans plus de 1400 journaux avec un total d'environ 90 000 000 de lecteurs.

Au milieu des années 1980, la série rentrera dans le Guiness Book en s'etant vendue au 2000e journal bien que la concurrence commence à se durcir avec l'apparition de Garfield (1978) et Calvin & Hobbes (1985)

Victime d'un infarctus puis d'un cancer Schulz annonce se retirer du dessin en décembre 1999. Le dernier strip quotidien publié le sera le 3 janvier 2000. Charles M Schulz décédera 40 jours plus tard.

Il n'y a eu depuis aucune nouvelle histoire de Snoopy sur papier. Sur écran en revanche, ça bouge un peu plus avec plusieurs téléfilms inspirés de la BD, mais aussi un agréable film sorti en 2015 au cinéma ainsi que deux nouvelles séries sur Apple TV+ depuis quelques mois.

Il serait criminel de ne pas profiter de cet article pour vous conseiller chaudement les intégrales de l'œuvre de Schultz par Dargaud qui sont le meilleur moyen de lire Snoopy aujourd'hui.

Et niveau figurine alors ? Et bien commençons par les VCD Snoopy qui font le bonheur des petits et des grands avec un tarif tout doux et une finition exemplaire.

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Continuons ensuite avec la gamme de reaction figure consacrée à la série qui vous propose, dans un sublime emballage vintage, tous vos héros préférés.

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Chez Leblon Delienne, l'œuvre de Schulz a aussi droit à sa mise en avant avec plusieurs sublimes statuettes.

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Baccarat, société reine dans le cristal, s'est aussi intéressé à Snoopy avec une élégante sculpture.

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Enfin, Medicom Toy s'est aussi emparé de Peanuts pour en faire plusieurs Bearbrick tous plus charmants les uns que les autres.

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